Quelle est la définition et l’origine de la naturopathie ?

L’OMS définit la naturopathie comme un « ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques« .
Le Larousse médical, lui, la définit comme « un ensemble de pratiques visant à aider l’organisme à guérir de lui-même, par des moyens exclusivement naturels ».

Depuis le début de l’humanité, les humains se sont soignés grâce à la nature et aux plantes. Mais les praticiens considèrent que la naturopathie est une médecine ancestrale qui puise son origine dans la Grèce antique avec Hippocrate, père de toute la médecine traditionnelle occidentale.
 
En Occident, le concept de naturopathie apparaît à la fin duXIXe siècle aux États-Unis, avant de s’étendre à d’autres pays.

Selon le fondateur de la naturopathie moderne française, Pierre-Valentin Marchesseau, le terme « naturopathie » a pour signification« la maladie étudiée en fonction de la nature ». Il vient du latin natura et du grec pathos.

Une approche holistique

L’être humain, est en interaction permanente avec son environnement (il a froid, il frissonne, il a chaud, il transpire, il respire de la fumée, il tousse….), et ses organes internes sont en interaction entre eux, par exemple :

Un cas vécu : un mécanicien a lavé des pièces a mains nues dans un bac remplis de solvant toute sa vie, la quantité et la puissance du toxique absorbé à dépassé les capacités métaboliques du foie, il a attaque et détruit les cellules hépatiques : c’est l’hépatite toxique, et le mauvais fonctionnement du foie peut ainsi engendrer un dysfonctionnement d’autres organes, dont notamment celui du cœur, des reins, du cerveau, des poumons et de la coagulation du sang.
Pour notre mécanicien, au début, il présentait des modifications discrètes du
raisonnement, de la personnalité et du comportement. Des variations
d’humeur, et une atteinte des capacités de jugement. Des troubles du sommeil sont apparus, associés à de la déprime, anxiété, parfois de l’irritabilité et de grosses difficultés de concentration.
Cette personne a d’abord été soignée pour des troubles psychologiques, puis des troubles rénaux, qui ont été associés à la prise d’antidépresseurs et anxiolytiques,  puis tout c’est enchainé, le cœur, les poumons… Jusqu’à ce qu’un thérapeute ait l’idée de regarder le problème sous un autre angle : « racontez-moi votre vie cher Patient », et d’un coup sa maladie pris du sens et pu être soignée.
 
Le cycle ici sera : toxique -> hépatite -> encéphalopathie -> comportement associé a un burnout, une dépression, parfois a un problème psychiatrique ->
 

La mauvaise approche : Il est en burnout, ça ce voit, il est épuisé, en plus il a des GamaGT donc il bois, c’est compréhensible vu son état.

 

La bonne approche :

Je suis mécanicien (ÊTRE), je travail dans les solvants sans gants (FAIRE), j’ai des problèmes hépatiques (AVOIR).

Il est donc très important, de ne pas s’attacher a vouloir uniquement soigner les symptômes, mais de chercher l’enchainement des causes qui ont conduit au problème.